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Bonne route Père Ferdinand

Annie Robert : Père Ferdinand, à l’heure où paraitront ces lignes, vous serez en partance ou vous aurez peut-être rejoint votre nouvelle affectation dans le nord du département à Marans.

Père Ferdinand Sambou : Oui, ma mission de prêtre « Fidei donum » se poursuit, mais au service d’une autre communauté. Elle a commencé en 2018 à Mirambeau.

A.R. : Vous n’êtes pas arrivé chez nous comme un oiseau tombé du nid. Quel avait été votre parcours dans votre pays natal, le Sénégal ?

F.S. : Après mon ordination, j’ai fait une année d’accompagnement spirituel au petit séminaire.

Ensuite, j’ai été trois années vicaire à la Cathédrale de Saint Louis du Sénégal puis j’ai été administrateur durant deux ans dans une paroisse proche de Mauritanie. Après, j’ai été directeur du séminaire de Saint Louis puis pendant six ans, curé de la Cathédrale de Saint Louis. Depuis cinq ans, répondant à un appel de mon évêque, je suis arrivé dans votre diocèse en tant que prêtre « Fidei donum » avec un rôle missionnaire. Il m’a fallu aller à la découverte d’autres réalités, d’autres mentalités, des niveaux de vie différents de ce que je connaissais.

A.R. : Vous nous l’avez souvent dit : « un prêtre Fidei donum a une vocation missionnaire. Il n’est pas appeler à rester. C’est la communauté qui est en charge de la vie des paroisses, chacun à sa place, selon les charismes reçus. » Quel regard portez vous sur ces deux années à Mirambeau puis trois à Jonzac.

F.S. : Le cœur de la vocation de tout prêtre est sans doute la célébration de l’Eucharistie. J’ai aimé parcourir le territoire à la rencontre des personnes, des petites communautés, pour qui avoir une messe de temps en temps dans leur commune avait du sens, soutenait la foi en cette période déconcertante.

A.R. : Votre affectation à Jonzac s’est faite dans un contexte particulièrement compliqué. J’ose dire que dans une paroisse qui avait « implosé », les gens était bien malheureux.

F.S.  : Oui, je savais que ma tâche serait d’aider à la reconstruction. J’ai vu les choses évoluer. J’ai le sentiment d’avoir accompli ma part de mission. Il reste beaucoup à faire, d’autres vont venir et je souhaite qu’ils continuent cette mission à la lumière de l’Esprit Saint.

A.R. : Durant ces trois années vous avez partagé nos peines, nos questionnements et aussi nos joies. Pouvez vous nous parler de ce qui a fait votre bonheur ?

F.S. : Très certainement, les rencontres avec les jeunes venant demander le sacrement du Mariage pour construire ou consolider leur union, en revoir certains demander le baptême pour leurs enfants.

Cela a parfois été l’inverse : des jeunes couples venant demander le baptême de leurs enfants puis, ayant cheminé, m’ont appelé pour célébrer le mariage sacramentel de leur union. Échanger encore des nouvelles avec ces couples est une grande joie. Cette année, voir des jeunes et adultes éclore à la foi, cheminer avec d’autres ou en famille pour aller vers le baptême a été quelque chose de très fort. Faire confiance aux néophytes, à ceux qui les entourent, me conforte dans ma vocation.

A.R. : On vous a parfois reproché, alors que vous êtes chaleureux, que vous ne vous êtes jamais dérobé pour faire une visite à une personne malade ou esseulée que l’on vous signalait, de vous tenir un peu à distance, par exemple de ne pas répondre aux invitations dans les familles, de bouder la sortie de l’église, etc.

F.S.  : La longue période du Covid n’a pas facilité les choses en nous imposant une distanciation drastique et nécessaire. Peut-être aussi parce que c’est un peu dans ma nature, mais surtout pour pouvoir garder ma neutralité, ma liberté, pour être la prêtre impartial de tous et de chacun.

A.R. : Au moment de partir vers une autre communauté, quels sont vos sentiments ?

F.S. : Le sentiment d’avoir accompli la part de mission qui m’était confiée, d’avoir été un maillon de la chaîne, de mesurer d’où je suis parti et où je suis arrivé, tout en confiant à ceux qui arrivent un autre morceau du chemin pour accompagner cette paroisse. Je suis particulièrement reconnaissant à ceux qui ont su collaborer dans un esprit évangélique, marqué par le service et le respect. Je souhaite ardemment que ceux qui arrivent soient accueillis de manière fraternelle, qu’ils soient attentifs aux intuitions de l’Esprit Saint pour mener à bien la part de mission qui leur incombe pour le bien de tous.

A.R. : Ferdinand, vous n’avez pas souhaité que la paroisse vous manifeste sa gratitude, par un repas partagé. Pourquoi ?

F.S. : Parce que je n’en ai pas l’habitude. Que ça ne s’est jamais fait dans mon parcours. Il y aura une messe d’Action de Grâce. Ce sera Jésus « l’invité d’honneur ». Je préfère rester sur cette note. Mon sacerdoce est plus important que ma personne.

A.R. : En tout cas, sachez que vos paroissiens vous disent leur gratitude pour votre présence, votre service et votre dévouement dans le doyenné durant ces cinq années.

Célébrations :

  • Messe d’installation de Père Anthony et Père Steve : Dimanche 24 septembre à 11h à l’église de Jonzac, un apéritif sera partagé après la messe pour faire connaissance Message de Père Anthony

- FRATELLI TUTTI (sur la fraternité et l’amitié sociale)

- Lettre apostolique Desiderio Desideravi du Saint-Père François

- 10 commandements communs pour l’environnement ? Durant la COP27 à Charm-El-Cheikh en Égypte (non loin du mont Sinaï, où Moïse a reçu les Dix Commandements), des responsables religieux ont annoncé dix nouveaux commandements pour la protection de la vie sur Terre

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