Et si Noël n’a pas de Sens dans ma vie!

Noël est connu par tout le monde, même si parfois certains ignorent en quoi cela consiste. Pour certains, c’est un « truc des catholiques » ; pour d’autres encore, c’est un « truc des chrétiens ». En effet, tout ce qui a de l’intérêt collectif, tout ce qui a de l’importance suscitent toujours des débats, des questionnements. En guise d’exemples : « le mariage pour tous, la loi sur la bioéthique » ont suscité beaucoup de débats ; parce que ce sont des sujets d’intérêt général.

Il en est de même pour Dieu et la naissance de son Fils unique Jésus-Christ. Il y a plus de deux mille années que « Dieu et Jésus » alimentent de vifs débats. Les questions tournent autour de leur existence : Dieu existe-t-il ? Comment Dieu peut-il prendre la forme d’un petit enfant né dans une mangeoire ? Vous voyez ! De près ou de loin, Dieu a un sens dans notre vie, Noël a un sens dans notre vie. Quelle que soit notre confession religieuse, athée, agnostique ou autre, de près ou de loin, Noël a un sens dans notre vie.

Noël est une fête familiale. C’est l’une des occasions de l’année où la famille se rassemble pour la grande réunion familiale, pour faire le bilan de l’année, pour festoyer. En cette occasion, quelle qu’elle soit, on dit « Joyeux Noël ! Joyeuse fête ! » ; c’est la Noël ! Parce que la Joie véritable est en Dieu et que cette Joie nous est parvenue en Jésus-Christ. C’est une joie réelle, qui ne consiste pas uniquement à faire du shopping, des achats de toutes sortes ; mais c’est une Joie intérieure, une Joie du cœur qui dépasse toutes les convoitises, les fausses folies de ce monde, de notre monde.

« Noël » nous rappelle la naissance de Jésus, Emmanuel « Dieu avec nous ». C’est l’une des fêtes les plus importantes de l’Église. À Noël, Dieu est venu à notre rencontre, est devenu l’un d’entre nous : « Un enfant nous est né, un Fils nous est donné, Éternelle est sa puissance », nous chante le psalmiste.

Fêter Noël ne doit pas être que quelque chose de superficiel. Fêter la Noël ne se résume pas dans la confection de jolies crèches, ni dans des lumières, des décorations de toutes sortes, de folles publicités dans le monde du commerce ; mais c’est une question de Foi, de cœur et d’amour. Dieu s’est fait homme par amour pour l’humanité. Et c’est pour chacun de nous sans distinction que Dieu s’est fait petit enfant, pour nous réhabiliter à la dignité de fils et filles de Dieu. Ces jolies crèches, ces lumières, ces décorations... c’est dans notre cœur que le Seigneur les désire.

Il y a des attentes diverses de la Noël ; mais nous oublions souvent de nous dire : « Qu’est-ce que je vais faire à Noël cette année, autour de moi, dans ma vie ? Quel geste d’amour et de miséricorde, quel signe de lumière et d’humilité je compte poser durant ce cycle de Noël ? »

Le Pape Célestin II disait : « Le Père, en nous donnant son Fils unique, nous a tout donné ». Et nous, que sommes-nous prêts à donner à Dieu aujourd’hui ? Tout en sachant qu’il n’attend pas de nous des cadeaux issus de la main humaine ; il n’attend que notre cœur. Un cœur qui se tourne vers Lui, un cœur capable d’amour et de miséricorde, de simplicité et d’humilité.

Noël n’est pas pour nous un événement nouveau ; non plus, nous ne retournons pas vers le passé : Noël est un événement actuel. Le « doux Jésus » ne se lasse pas de naître à chaque instant, à chaque heure dans des cœurs humains qui s’ouvrent à Lui. Si nous célébrons Noël chaque année, c’est pour mieux accueillir, comprendre et mettre en œuvre ce qui a de l’avenir : «  L’humanité nouvelle, inaugurée en Jésus, l’Emmanuel « Dieu avec nous » ».

À l’approche de Noël de cette année, que chacun nourrisse au plus profond de lui de la fêter autrement, pour la gloire de Dieu.

Joyeuse fête de Noël et heureuse année 2020 !

Père Chedly Zétrenne


À (re)lire aussi : Temps de l’Avent


Temps de l’Avent

Nous nous apprêtons à entrer dans le temps de l’Avent. C’est une période longue de quatre semaines. Le temps de l’Avent, c’est un temps fort dans la liturgie qui nous invite à aller de l’avant ; en rejetant tout ce qui nous divise, qui sclérose le bien vivre ensemble, qui fragilise la vie fraternelle, pour entrer dans l’attente de celui qui est venu et qui va venir.

Donc, l’Avent, c’est un temps de préparation, un temps de conversion intérieure pour accueillir Jésus qui devait venir, qui est venu, et qui reviendra. L’Avent nous rappelle aussi la longue attente de Dieu par les justes, et l’attente par tous les chrétiens, les baptisés de la venue du Christ. Toute attente réclame de la patience, la patience dans l’espérance pour attendre ce grand jour : la venue de notre Roi, de notre rédempteur et sauveur.

La couleur liturgique du temps de l’Avent, c’est le violet (la couleur de la cendre) signe de pénitence et de contrition ; sauf le troisième dimanche de l’Avent, communément appelé : « Dimanche de la Joie » où la couleur liturgique est rose, pour signifier une attente joyeuse et on peut même chanter le Gloria à cette messe.

Comment désirons-nous vivre ce temps d’attente ? Comment comptons-nous vivre ce temps de l’Avent en communauté, en Église ? A quel type de conversion sommes-nous invités à faire ? Quel type de sacrifice sommes-nous prêts à consentir durant ce temps d’attente ?

Frères et sœurs, chers lecteurs(trices), l’attente ne signifie pas se croiser les bras, croiser les jambes pour attendre, il ne suffit pas de s’installer dans un canapé pour attendre non plus. Mais il faut oser poser des actions concrètes d’amour, de conversion, de solidarité, de miséricorde, de bienveillance, etc. C’est en posant ces bonnes actions, c’est en se donnant la main en vérité que Jésus va naître, renaître à chaque instant, à chaque heure dans notre cœur, dans notre vie.

Vivre l’Avent, c’est prendre conscience que nous sommes tous des enfants d’un même Père appelés à vivre ensemble, à cheminer ensemble, à avancer ensemble vers l’Avent sous le regard miséricordieux de Dieu.

Bonne entrée en Avent !
Père Chedly Zétrenne

Édito paru dans le dernier numéro de Souffle Nouveau


Se désarmer

La guerre la plus dure,
c’est la guerre contre soi-même.
Il faut arriver à se désarmer.
J’ai mené cette guerre
pendant des années,
elle a été terrible.
Mais je suis désarmé.

Je n’ai plus peur de rien,
car l’amour chasse la peur.
Je suis désarmé de la volonté
d’avoir raison,
de me justifier en disqualifiant
les autres.
Je ne suis plus sur mes gardes,
jalousement crispé
sur mes richesses.

J’accueille et je partage.
Je ne tiens pas particulièrement
à mes idées, à mes projets.
Si l’on m’en présente
de meilleurs,
ou plutôt non, pas meilleurs,
mais bons,
j’accepte sans regrets.

J’ai renoncé au comparatif.
Ce qui est bon, vrai, réel,
est toujours pour moi
le meilleur.
C’est pourquoi je n’ai plus peur.
Quand on n’a plus rien,
on n’a plus peur.

Si l’on se désarme,
si l’on se dépossède,
si l’on s’ouvre au Dieu-Homme
qui fait toutes choses nouvelles,
alors, Lui,
efface le mauvais passé
et nous rend un temps neuf
où tout est possible.

Patriarche Athénagoras

Édito paru dans le dernier numéro de Souffle Nouveau


Lettre du Pape François aux prêtres du monde entier

À l’occasion du 160e anniversaire de la mort du saint Curé d’Ars, le pape François a adressé une lettre aux prêtres du monde entier pour leur exprimer sa reconnaissance et les encourager dans leur « mission pour être proches de ceux qui souffrent [et] de la misère humaine ».

Le texte est composé de quatre parties, dont chacune est introduite par une citation biblique  :

  • Souffrance  : « J’ai vu la misère de mon peuple » (Ex 3, 7),
  • Gratitude  : « Je ne cesse pas de rendre grâce, quand je fais mémoire de vous » (Ep 1, 16),
  • Courage  : « Je combats pour que leurs cœurs soient remplis de courage » (Col 2, 2),
  • Louange  : « Mon âme exalte le Seigneur » (Lc 1, 46).

« Chers frères, merci pour votre fidélité aux engagements pris. Il est significatif que, dans une société et dans une culture qui a transformé “le superficiel” en valeur, il existe des personnes qui risquent et cherchent à assumer des engagements réclamant toute la vie. »

Vous pouvez lire la Lettre du Pape François aux prêtres dans son intégralité.

Et aussi la réaction accueillante du Père Patrice Chocholski - recteur du sanctuaire d’Ars.

 

D’autre part, il est une autre lecture qui nourrira avec profit votre réflexion : il s’agit de l’Exhortation Apostolique « Evangelii Gaudium », (La joie de l’Évangile) de novembre 2013.


L’Esprit vous conduira

Au lendemain de la défaite de la mort sur la vie, la résurrection, nous pouvons parler de l’Esprit Saint car, envoyé par le Père, Jésus a conduit sa vie selon le plan de Dieu, sans jamais se laisser dérouter. Est-ce que sa mort inévitable mettra fin à sa mission ? L’œuvre de Dieu sera-t-elle mise en échec ? Par qui et comment va-t-elle être continuée ?

« Celui qui doit vous aider viendra : c’est l’esprit de vérité qui vient du Père » (Jn 15, 26).

Les disciples seront les « missionnaires  » porteurs de la Parole et conduits par l’Esprit. L’Esprit est au Fils comme il est au Père. C’est comme un autre Jésus qui continuera son œuvre, soutiendra les disciples, les protègera. Donné en plénitude, il sera pour toujours avec eux.

Dans notre mission de chrétien, l’Esprit est lié à l’Évangile car, sans l’Esprit, l’Évangile est comme un corps sans vie. Sans l’Esprit, Jésus ne serait qu’un philosophe, l’Église une multinationale, les sacrements une magie. L’Esprit fait de nous le corps du Christ Jésus, qui oriente toute la création vers le Père.

Le Saint-Esprit veut former en nous une force qui vient de l’amour. Quand vous faites un effort, en vous attachant à Jésus avec foi et espérance, cet effort est dur mais, en même temps, il y a une certaine joie, beaucoup plus cachée que la peine, la joie du sacrifice par exemple ou la joie de faire quelque chose pour celui qu’on aime. L’Esprit Saint développe en nous la force du martyr, du soldat du Christ dont parle saint Paul, c’est-à-dire la force de celui qui, en face de l’obstacle, ne cherche pas tout de suite à prendre une attitude de violence, mais une force. Le Saint- Esprit nous aide à rester debout et à réagir intérieurement ; si nous offrons tout à Dieu, cela devient vraiment une victoire.

La Croix de notre Seigneur est toujours considérée par les chrétiens comme une victoire de l’amour. Après ce que nous venons de vivre avec Jésus à Pâques, nous pouvons dire qu’il ne faut jamais en rester à la souffrance, à l’échec comme tels. Il faut avoir la force de voir qu’il y a un amour plus profond, plus intime, demander au Saint-Esprit de le réveiller. Les grâces de l’espérance sont des grâces de force. Restons attentif et accueillons les grâces des fêtes à venir.

Père Camille Coly, curé d’Archiac (Édito extrait du mensuel Souffle Nouveau de mai 2019)


Chemin de Carême, chemin vers Pâques

Cette année, le mois d’avril commence en plein Carême. Un Carême que nous avons commencé en répandant de la cendre sur nos têtes et que nous terminerons en laissant laver nos pieds le Jeudi Saint, afin que toute notre personne puisse être renouvelée dans ce printemps de l’Esprit. Un Carême que les Évangiles de l’année C placent sous le signe de la pénitence et de la miséricorde, thème si cher à la Bonne Nouvelle selon saint Luc : après avoir, par pitié pour notre faiblesse, vaincu à notre place les tentations au désert (1er dimanche : Jésus tenté par Satan au désert) et avoir dévoilé, pour nous épargner de vaciller dans notre foi en la résurrection, Sa gloire de transfiguré (2e dimanche : la Transfiguration), Jésus, bon vigneron, nous concède un temps supplémentaire pour une conversion fructueuse (3e dimanche  : la parabole du figuier stérile), rendue possible par le pardon d’un Père miséricordieux qui revêt d’une dignité nouvelle ses enfants prodigues, mais repentis (4e dimanche : la parabole du Père miséricordieux), pardon qui passe par la personne de Son Fils, venu sauver ceux qui sont perdus et non pas les condamner (5e dimanche : la femme adultère).

Un itinéraire de pardon qui s’accomplit dans la grande réconciliation, consommée sur la croix, entre le Dieu de miséricorde et l’homme pécheur : et c’est à cette réconciliation que l’Église puise pour dispenser sans compter, dans les sacrements, les huiles de miséricorde, consacrées au cours de la messe chrismale (anticipée dans notre diocèse au soir du Lundi Saint 15 avril à Marans).
Un itinéraire de guérison qui, grâce aux trois pratiques traditionnelles du Carême, aura recommencé à assainir toutes nos relations : par l’aumône, notre relation au prochain, par la prière, notre relation à Dieu et, par le jeûne, notre relation à nous-mêmes (mais aussi à la Création).

Rentrons donc enfin avec Jésus à Jérusalem, le dimanche des Rameaux, rentrons avec Lui dans Son Triduum pascal, source et pilier de toute notre vie chrétienne. Partageons Son dernier repas à la messe dans la Cène le Jeudi Saint, suivons-Le sous la croix à la célébration dans la Passion le Vendredi Saint, éprouvons le manque de Sa présence tout au long du Samedi Saint et laissons-nous surprendre, comme Marie-Madeleine et les femmes au tombeau, par le miracle du sépulcre vide, illuminés par l’éclat radieux du cierge pascal et régénérés par l’eau baptismale de la Vigile Pascale, nuit de joie et de jubilation.

Après avoir versé toutes nos larmes sur l’Époux qui nous a été ôté, secouons la poussière et la cendre de notre nappe blanche, lavons-la dans nos pleurs, laissons-la sécher sous le premier rayon de printemps qui osera timidement déchirer un ciel plombé, et étendons-la sur la table, en plein air, parmi les premiers brins d’herbe et les premières pâquerettes, en attendant que nos frères viennent y partager le pain nouveau.

La cinquantaine pascale, temps de liesse et de renouveau missionnaire, s’ouvre enfin, et le mois d’avril sera clôturé par la fête du saint patron du diocèse (et titulaire de la paroisse de Jonzac), Eutrope, premier évêque de Saintes aux IIIe-IVe siècles, commémoré le 30 avril. Présidée par notre évêque, la procession en l’honneur de notre père dans la foi aura lieu le dimanche 28 avril dans les rues de Saintes. Une belle manière de célébrer le Dieu de la résurrection qui, hier et aujourd’hui, ne cesse de susciter des saints dans Son peuple.

Giacomo Liporesi, séminariste.


Éditos de cette année 2019

Éditos de cette année 2019

Temps de l’Avent

Nous nous apprêtons à entrer dans le temps de l’Avent. C’est une période longue de quatre semaines. Le temps de l’Avent, c’est un temps fort dans la liturgie qui nous invite à aller de l’avant ; en rejetant tout ce qui nous divise, qui sclérose le bien vivre ensemble, qui fragilise la vie fraternelle, pour entrer (...)


Se désarmer

La guerre la plus dure,
c’est la guerre contre soi-même.
Il faut arriver à se désarmer.
J’ai mené cette guerre
pendant des années,
elle a été terrible.
Mais je suis désarmé.

Je n’ai plus peur de rien, (...)


Lettre du Pape François aux prêtres du monde entier

À l’occasion du 160e anniversaire de la mort du saint Curé d’Ars, le pape François a adressé une lettre aux prêtres du monde entier pour leur exprimer sa reconnaissance et les encourager dans leur « mission pour être proches de ceux (...)


L’Esprit vous conduira

Au lendemain de la défaite de la mort sur la vie, la résurrection, nous pouvons parler de l’Esprit Saint car, envoyé par le Père, Jésus a conduit sa vie selon le plan de Dieu, sans jamais se laisser dérouter. Est-ce que sa mort inévitable mettra fin à sa mission ? L’œuvre de Dieu sera-t-elle (...)


Chemin de Carême, chemin vers Pâques

Cette année, le mois d’avril commence en plein Carême. Un Carême que nous avons commencé en répandant de la cendre sur nos têtes et que nous terminerons en laissant laver nos pieds le Jeudi Saint, afin que toute notre personne puisse être renouvelée dans ce printemps de l’Esprit. Un Carême que les Évangiles de l’année C placent sous le signe (...)


Les personnes sont des cadeaux

Certaines sont magnifiquement enveloppées, elles sont très attrayantes, dès le premier contact. D’autres sont enveloppées de papier très ordinaire. D’autres ont été malmenées par La Poste. Il arrive parfois qu’il y ait une « distribution spéciale » ; certaines sont des cadeaux dont l’emballage laisse à désirer, d’autres dont l’emballage est bien fait.

Mais l’emballage n’est pas le cadeau ! (...)


Échange de cadeaux

« Un prêtre qui arrive est un cadeau pour une paroisse… » Ainsi s’exprimait le Père Bernard de Lisle, vicaire épiscopal, venu remettre sa lettre de mission au Père Grégoire Stoj. Cette cérémonie officielle, empreinte de simplicité et de chaleur humaine, était l’occasion de présenter (...)


Les personnes sont des cadeaux

Certaines sont magnifiquement enveloppées, elles sont très attrayantes, dès le premier contact.

D’autres sont enveloppées de papier très ordinaire.

D’autres ont été malmenées par La Poste.

Il arrive parfois qu’il y ait une « distribution spéciale » ; certaines sont des cadeaux dont l’emballage laisse à désirer, d’autres dont l’emballage est bien fait.

Mais l’emballage n’est pas le cadeau !

C’est si facile de faire l’erreur… et nous rions quand les enfants prennent l’un pour l’autre.

Parfois, le cadeau est très facile à ouvrir, parfois il faut se faire aider.

Peut-être parce que les autres ont peur ?

Ils ont peut-être déjà été ouverts et rejetés ?

Je suis une personne et donc moi, je suis un cadeau !

Un cadeau pour moi-même, d’abord.

Ai-je regardé à l’intérieur de l’emballage ?

Ai-je peur de le faire ?

Peut-être n’ai-je jamais accepté le cadeau que je suis… Pourrait-il se faire qu’il y ait à l’intérieur quelque chose de différent de ce que j’imagine ?

Je n’ai peut-être jamais vu le cadeau merveilleux que je suis. Ma création pourrait-elle être autre chose que magnifique ?

J’aime les cadeaux que je reçois de ceux qui m’aiment, pourquoi pas le cadeau que je suis ?

Je suis un cadeau pour les autres, est-ce que j’accepte d’être donné aux autres ?

Les autres doivent-ils se contenter de l’emballage ?

Peuvent-ils apprécier tout le cadeau ?

Toutes les rencontres sont des échanges de cadeaux mais un cadeau sans quelqu’un qui le donne n’est pas un cadeau ; c’est une chose privée de liens avec celui qui donne ou celui qui reçoit.

L’amitié est une relation entre des personnes qui se voient comme elles sont en réalité…

Ne sommes-nous pas des cadeaux les uns envers les autres et pour les autres ? =============================

Échange de cadeaux

« Un prêtre qui arrive est un cadeau pour une paroisse… »

Ainsi s’exprimait le Père Bernard de Lisle, vicaire épiscopal, venu remettre sa lettre de mission au Père Grégoire Stoj.

Cette cérémonie officielle, empreinte de simplicité et de chaleur humaine, était l’occasion de présenter (...)


Échange de cadeaux

« Un prêtre qui arrive est un cadeau pour une paroisse… »

Ainsi s’exprimait le Père Bernard de Lisle, vicaire épiscopal, venu remettre sa lettre de mission au Père Grégoire Stoj.

Cette cérémonie officielle, empreinte de simplicité et de chaleur humaine, était l’occasion de présenter le territoire de la grande Paroisse Saint Eutrope en Pays Jonzacais. Les membres du conseil paroissial s’y sont employés en traçant aussi le tableau de tous les groupes et services, tant spirituels que caritatifs, animés par les membres de la paroisse.

A l’issue de la célébration eucharistique, le Père Grégoire n’a pas hésité à dire que lui aussi recevait la gouvernance de cette paroisse comme un cadeau du Seigneur, avant d’inviter à un apéritif festif servi sur le parvis de l’église.

Un repas partagé a permis de prolonger ce joli moment, un peu comme on prend des forces pour continuer la route.
A. R.

« A vin nouveau, outres neuves » (Luc 5, 38)

C’est en pleine installation, au milieu de ses cartons, que notre nouveau curé, le Père Grégoire Stoj nous a reçu, « Souffle Nouveau », pour faire plus ample connaissance.

Son sourire bienveillant n’est pas sans rappeler celui du prêtre qui nous quitte, et cela semble de bon augure.

La conversation est simple, directe, chaleureuse, teintée de ce joli accent polonais qui ne va pas tarder à nous devenir familier.

Il nous confie être né dans un milieu modeste, croyant et pratiquant (suite à lire ici)


«A vin nouveau, outres neuves» (Luc 5, 38)

« A vin nouveau, outres neuves » (Luc 5, 38)

C’est en pleine installation, au milieu de ses cartons, que notre nouveau curé, le Père Grégoire Stoj nous a reçu, « Souffle Nouveau », pour faire plus ample connaissance.

Son sourire bienveillant n’est pas sans rappeler celui du prêtre qui nous quitte, et cela semble de bon augure.

La conversation est simple, directe, chaleureuse, teintée de ce joli accent polonais qui ne va pas tarder à nous devenir familier.

Il nous confie être né dans un milieu modeste, croyant et pratiquant (son papa exerce le métier de mineur en Silésie et sa maman est employée de laiterie). Au lycée, il est attiré par la langue française qu’il étudie avec plaisir. Le bac en poche, le jeune garçon se sent attiré par le métier de vétérinaire. Mais les débouchés étant peu nombreux dans cette profession, il oriente ses études vers l’écologie. C’est alors que l’appel vers le sacerdoce se fait plus insistant. Il ne se dérobe pas, s’engage au séminaire pour une première année de discernement. S’en suivront six années d’études, ponctuées par les étapes habituelles, qui permettent d’éprouver le sérieux de sa vocation. Il se souvient combien le diaconat, la remise de la soutane (qui rend visible son engagement) puis des vêtements sacerdotaux, ont été des moments marquants dans la vie du jeune homme. Une dernière année d’étude de pédagogie et arrive l’ordination sacerdotale. Il a alors 27 ans.

S’ensuivront sept années au service de son diocèse de Wroclaw. Sa pratique de la langue, son goût pour la culture française (il n’est pas insensible au charme distingué de Claire Chazal, dont il appréciait le journal télévisé) le conduiront à Paris. Son évêque l’envoie en qualité de vicaire au sein de la mission catholique polonaise, fondée au XIXe siècle et qui compte encore 120 prêtres dans l’Hexagone. Il y reste 3 ans puis intègre le diocèse de Montauban : vicaire de Castelsarrasin pendant une année, il devient curé de Caussade pendant deux ans. Sa hiérarchie l’invite alors à rejoindre Decize dans la Nièvre pour y être vicaire et au bout d’une année il doit rejoindre sa Pologne natale. Toutefois, le goût et l’intérêt pour la France ne se sont pas émoussés, il garde un souvenir fort des deux années où il a été curé de Caussade, des relations qu’il a pu y nouer. Si bien qu’un jour, il prend l’initiative de contacter le Père Colomb pour se proposer comme prêtre remplaçant durant les mois d’été. Notre évêque, dont tout le monde sait maintenant qu’il a souvent des « petites idées derrière la tête », lui propose un séjour « un peu plus long »… Un job d’été de trois mois, après tout, se dit Grégoire, ce n’est pas si mal ! Quand il entend parler de Jonzac, ce nom lui est déjà familier en raison des produits de beauté commercialisés en Pologne.

On connaît la suite : les tractations entre les deux évêques nous valent un jeune prêtre de 42 ans, qui n’a pas hésité à faire un voyage de trois jours au volant de sa voiture (2.000 km) pour rallier le clocher de Jonzac. S’il bénéficie d’un indéniable capital de sympathie, s’il commence à bien prendre ses marques, nous lui souhaitons un bon enracinement en terre saintongeaise, des rencontres chaleureuses, une mission féconde, en un mot : d’être un prêtre heureux à Jonzac. Et nous d’espérer qu’au terme des trois années, l’aventure se prolonge pour le bien de tous.

A. R.


M E R C I

Ce dernier dimanche du mois d’août était placé sous le double signe de l’accueil et de la gratitude. Situation inhabituelle que de dire au revoir au Père Jacques Sureau et d’accueillir son successeur, arrivé de sa lointaine Pologne, le Père Grégoire Stoj, pour prendre la relève.

Moments émouvants, placés sous le signe de la simplicité et de la gratitude envers celui qui a été un pasteur dévoué, attentif et bienveillant.
Au moment de la présentation des offrandes, s’affichait un « merci  » pour tous les temps forts vécus dans la paroisse depuis six ans.

La prière après la communion prenait la forme d’une action de grâce pour la présence du Père Jacques Sureau pour :

  • 6 années à nous partager le pain et le vin de l’Eucharistie,
  • 6 années à nous donner le goût de la parole de Dieu,
  • 6 années à nous avoir ouvert des chemins de prière,
  • 6 années à avoir cru en une communauté ouverte à tous,
  • 6 années à partager le quotidien des habitants du territoire qui lui était confié.

Les différents groupes paroissiaux ont été invités à formuler un « merci » particulier pour l’appui et le travail accompli dans les divers services d’Église. Comme l’a rappelé le Père Jacques, le temps qui passe, la diversité des missions reçues, ne sont « pas un sablier qui s’écoule mais une gerbe qui se noue ». Gageons qu’après le temps des semailles, la récolte promise sera abondante pour tous.
A la fin de la célébration, les applaudissements ont à nouveau crépité longuement pour saluer le joli geste de nos deux prêtres s’étreignant fraternellement et masquer l’émotion un peu difficile à contenir.

Le verre de l’amitié, déployé sur le parvis, a offert à chacun la possibilité d’exprimer sa gratitude. Le soleil revenu a permis de sortir les tables dans le jardin du presbytère pour un repas partagé, chaleureux et fraternel, pour environ 80 convives. Une manière de souhaiter un bon enracinement à celui qui arrive et de faire taire le petit pincement au cœur que provoque toujours un départ, en pensant que celui qui s’en va est attendu ailleurs, que le Seigneur l’y précède pour une nouvelle et belle mission.

A.R.


Tu es Pierre

En ce jour de la fête de St Pierre et St Paul, le 30 juin 2018, c’est dans son village natal que Pierre Bigot avait choisi de convier famille et amis à une messe d’action de grâce pour ses 50 années de vie sacerdotale.

Cette messe était placée sous le signe de la simplicité et de la vie fraternelle. Les chants qui entraînaient l’assistance étaient assurés par les chorales de St-Jean-d’Angély et de Loulay.

C’est la sœur aînée de Pierre qui a lu un très beau texte sur la spiritualité du prêtre, écrit par St Jean Eudes, fondateur de la congrégation des Eudistes, destinée à la formation des séminaristes. Si Pierre en a été marqué au moment de ses études au séminaire de Bordeaux, on pouvait noter la présence de plusieurs condisciples, dont Maurice Rousseau et Yves Guiochet.

En évoquant le chemin parcouru, Pierre a pu redire combien avait été essentiel pour lui de vivre en équipe fraternelle de prêtres. Jonzac se souvient des jeunes années passées avenue Foch, avec Albert Yon et Bernard Tourneur alors prêtres ouvriers. Sa joie a aussi été de partager en qualité de Vicaire Épiscopal, la mission de deux évêques successifs : Jacques David et Georges Pontier. A ce titre, il a été responsable diocésain d’aumônerie de l’École Publique ; de la Pastorale du Tourisme. Il a été responsable des séminaristes dont il a souvent accompagné paternellement les premiers pas dans le ministère. Il a été aussi curé d’Aigrefeuille, Rochefort, St-Jean-d’Angély, Loulay et Aulnay, dont il a été curé doyen.

Son expérience diocésaine et ses différents ministères font de lui un Sage dont les conseils sont écoutés. Dans sa prière d’action de grâce, il n’a pas manqué de faire mémoire de compagnons de route marquants tels que Bernard Thirion et Claude Tessier.

Des séminaristes en insertion pastorale près de lui à N. D. de Rochefort lui ont offert un beau chant, accompagné à la guitare ; ils ont exprimé avec chaleur « le grand frère » qu’était pour eux Pierre Bigot.

Le temps était venu pour sa nombreuse famille, ses amis, les paroissiens venus de Jonzac, Rochefort, St-Jean-d’Angély, Loulay, Aulnay, d’investir la vaste salle des fêtes pour un repas partagé festif. Moment chaleureux de retrouvailles, propres à évoquer de riches souvenirs, notamment pour ces « anciens jeunes » que la haute stature de Pierre, passionné de montagne, entraînait dans des camps mémorables. Jean-Charles Sarrazin, qui anima à la guitare l’après-midi festive, était au nombre de ceux-là.

Une belle journée placée sous le signe de l’amitié, de la gratitude et tournée vers l’Espérance.

J. S. / A. R.


Avec nos différences, tissons ensemble une terre solidaire!

En ce début de Carême, nous sommes tous invités à entendre le même appel à la conversion, à une union plus grande avec le Christ alors qu’il monte vers sa Passion.

«  Devant nous, le Christ, le Fils relevé au matin de Pâques est devenu l’horizon de notre humanité. C’est lui qui tisse entre nous les liens de la solidarité.  » (Plaquette CCFD - 2018)

Un appel à se mettre en marche au pas lent du quotidien, soucieux de prendre soin de ceux qui sont sur le bord du chemin.

Le jour des Cendres rappelle l’invitation du Christ à l’aumône, à la prière et au jeûne. Et si nous les inscrivions au cœur de nos vies dans cet ordre ?

Ouverture au partage, intimité avec la Parole de Dieu et expérience de la sobriété qui rendent plus attentif aux autres et à Dieu.

Ouvrir son cœur et ses biens à ceux qui sont dans le besoin mais aussi comprendre les raisons de la grande pauvreté et nous engager dans des actions réfléchies. Selon sa mission, le CCFD-Terre Solidaire offre des éléments de réflexion et propose des temps forts. Chez nous :
Vendredi 16 mars, à 18 h 45, salle des fêtes de Neuillac : documentaire sur des camps de réfugiés, suivi d’un échange avec Mosa qui est accueilli avec sa famille à Montlieu-la-Garde. Repas partagé.
Samedi 17 mars, à 19 h, après la messe, à la salle des fêtes de Saint-Bonnet : témoignage d’Albert Yon et de Jean Bougeois après leur voyage au Burkina Faso.

En associant l’œuvre d’un tissage à celui de deux visages, le CCFD-Terre Solidaire invite à accueillir la différence comme une relation nouvelle. Un poster s’étoffera chaque dimanche avec cinq verbes : s’approcher, se laisser toucher, se lier, se donner, s’élever. Le 5e dimanche, la collecte est à vivre comme une démarche de solidarité internationale. Il n’y a pas de petit don quand on défend une grande cause.

Trois fiches spirituelles préparées par le diocèse ont pour thème : Partager la Parole de Dieu construit la fraternité . L’objectif est de se découvrir davantage frères en Christ, en partageant la Parole de Dieu. La pédagogie est simple : s’enrichir de la prière des autres et ainsi se découvrir autrement, et avec nos différences, tisser ou renforcer des liens tout en s’encourageant à vivre de cette Parole au quotidien. Et si nous étions vraiment missionnaires en invitant dans notre maison des personnes peu familières de la lecture priante de la Parole mais désireuses de renouveler leur relation à Dieu ?

Le Carême n’est pas seulement une démarche personnelle ; nous le vivons en Église.

Les célébrations communautaires du Pardon le traduiront.

Et si nous le manifestions aussi en participant au Chemin de croix du doyenné à Saint-Aigulin, le samedi 10 mars, à partir de 14h30 ? Relevons le défi de la distance par un covoiturage fraternel !

La messe chrismale est célébrée cette année à l’église de Jonzac, le Lundi Saint 26 mars, à 18 h 30, par Mgr Colomb. Saisissons cette occasion privilégiée de tisser la communion diocésaine au début de la Semaine Sainte dans la diversité de nos vocations.

Belle montée vers Pâques en communion avec nos frères malades, âgés ou isolés et les enfants en marche vers le baptême !

Père Jacques Sureau


Meilleurs Vœux 2018!

Cette année 2018 sera notamment marquée, en France, par la révision des lois de 2011 sur la bioéthique. Pour amorcer les débats qui ne manqueront pas d’avoir lieu, le quotidien La Croix publie tout un dossier sur l’opinion actuelle des Français à l’égard de ces grandes questions.
Intitulé “Les Français et la bioéthique”, ce dossier s’appuie en particulier sur un sondage révélant qu’une grande partie de la société serait favorable à l’élargissement de la procréation médicalement assistée (PMA), à une évolution de la loi sur la fin de vie, voire à la levée de l’interdiction de la gestation pour autrui (GPA).
Un site dédié aux États généraux de la bioéthique sera ouvert pour informer et recueillir les points de vue des contributeurs/trices.

À Rome, en octobre, se tiendra la prochaine assemblée synodale, sur le thème « les jeunes, la foi et le discernement des vocations ». Après la fermeture du questionnaire auquel les jeunes du monde entier pouvaient répondre jusqu’à fin décembre, c’est sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram et Twitter) que la préparation va se poursuivre.


Commencements

Repartir, nous remettre en route. Ainsi va la vie.
« Commencement de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, le Fils de Dieu. » Premières lignes de l’Évangile de saint Marc qui va accompagner les chrétiens tout au long de cette nouvelle année liturgique.
Avec le début de ce mois de décembre, nous entrons dans le temps de l’Avent.
Lire l’édito du Père Jacques Sureau paru dans l’avant-dernier numéro du journal paroissial Souffle Nouveau.

« Souffle Nouveau » survivra-t-il ?

L’équipe de rédaction tire la sonnette d’alarme : trop nombreux sont les abonné(e)s qui « oublient » de régler leur cotisation et ce déficit met en jeu la survie du journal.
Dès à présent un nouveau bulletin d’abonnement est à votre disposition.
Merci d’être vigilants si vous souhaitez continuer à recevoir votre journal.


Pour que l’Étoile de Noël brille pour tous

Ce 28 novembre, les volets de la maison de retraite, rue Saint-Gervais, se ferment les uns après les autres. J’aperçois les résidents quittant ces lieux familiers, pour regagner avec plus ou moins d’appréhension le nouvel EHPAD, avenue Jean Moulin à Jonzac, un bâtiment flambant neuf à proximité des Antilles. Je sais qu’ils ont été préparés délicatement à vivre dans un nouvel environnement.

Aujourd’hui, exceptionnellement, je n’irai pas célébrer l’Eucharistie avec eux comme je l’ai fait presque chaque semaine avec l’équipe d’aumônerie, les religieuses et parfois des curistes. Dans la mémoire du cœur, je garde la place de chacun dans la salle mise à notre disposition, mais surtout le visage de chacun plus ou moins marqué par les épreuves de la vie ou les diminutions du grand âge. Je pense à la dette que nous avons à l’égard des personnes âgées, qui forment une population qui nous a élevés et éduqués. Le moment venu, avec le diacre François et son équipe, nous les rejoindrons.

Comment ne pas penser à celles et ceux qui sont au service de ces résidents, assurant les soins quotidiens nécessaires à leur bien-être, au fil des jours ordinaires comme des fêtes ?

Dans la dynamique de la Journée mondiale des pauvres, célébrée avec le Secours Catholique, me reviennent ces mots du Pape François : «  A travers des gestes simples, des actes simples et dévoués qui honorent le Christ en ses frères et sœurs les plus petits, nous faisons entrer la force de son amour dans le monde et nous le changeons réellement.  »

Ces paroles peuvent nous aider à réfléchir au sens de la fête de Noël.

Partout, des initiatives se prennent particulièrement en cette période de l’année pour se rendre proches de celles et ceux qui sont le plus fragilisés. Il s’agit bien de se rendre disponibles pour se laisser toucher et de se faire proches des situations particulières.

Comment ne pas évoquer ces temps forts vécus avec notre évêque le Père Colomb, à l’occasion de sa récente visite pastorale, à une famille de migrants à Montlieu, aux détenus de Bédenac, au repas qu’il a partagé à Vallet, avec des personnes accompagnées dans la dynamique du rassemblement « Lourdes Diaconia 2013 » (cf. Personne n’est trop pauvre pour n’avoir rien à partager ). Ajoutons la messe organisée par l’Aumônerie de l’hôpital et le Service Évangélique des Malades à l’EHPAD Jovinius à Saint-Martial, au cours de laquelle deux couples dont l’un des conjoints est en maison de retraite ont célébré 60 et 70 ans de mariage.

Comme l’a affirmé le concile Vatican II, il n’est rien de vraiment humain qui ne trouve écho dans le cœur des chrétiens .

N’est-ce pas ainsi que nous ferons entrer l’amour du Christ dans le monde en le changeant en profondeur ?
Fervent Noël 2017 à tous !

Père Jacques Sureau


 
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