Un mercredi à Maumont.
Un reportage de Maïween (CM2)
Maumont : petite ville mystérieuse, dont les forêts sont grandes et les champignons très beaux. Une ville formée de colline.
Du car, nous voyons des champs de fleurs blanches, violettes, roses, splendides. Quand nous arrivons à l’abbaye, nous faisons la connaissance de Sœur Raphaëlle qui est une sœur bénédictine. Elle nous explique que les sœurs sont cinquante cinq dont une noire qui porte une robe bleue et un fichu bleu et blanc contrairement aux autres qui ont une robe noire et un voile blanc.
Elle nous raconte le déroulement de leur journée : elles se lèvent à 5 heures du matin, elles font trois prières, elles déjeunent sans parler (elles mangent peu de viande) puis elles font leur travail (couture, lessive ... ). Ensuite, elles ont un moment de repos puis elles font deux messes avant le repas du soir. Leur journée se termine par un temps de prières toute seule dans leur chambre (elles se couchent à 21 heures 30).
On a pique-niqué puis on a joué dans la forêt derrière l’abbaye. Chaque groupe de cinq enfants a fait un jeu : on avait tous une couleur puis on devait avancer et reculer en prenant de plus en plus de personnes de notre groupe. Une fois le jeu terminé, chaque équipe, une par une, devait partir chercher des enveloppes pour répondre aux énigmes. A la fin, on devait former avec les lettres des énigmes le mot « BENOIT ». Benoît est le fondateur de l’ordre des sœurs bénédictines (féminin de Benoît) .
C’était une belle journée !
Le témoignage d’une maman qui accompagnait.
Dans le cadre de la rentrée du catéchisme, la paroisse a organisé une sortie à l’Abbaye de Maumont en Charente, où se trouvent les Sœurs Bénédictines dont le Saint Patron est St Benoît.
Lors de notre arrivée, la vue est incroyable, car l’endroit se situe sur une hauteur ce qui laisse un panorama magnifique, leurs espaces boisés s’étendent à perte de vue et les enfants ont pu s’amuser et faire un jeu de piste au milieu des bois, ce qui reste très enrichissant et qui ne manque pas d’intérêts ...
Ils ont eu la chance de pouvoir participer aux rituels des Sœurs dans leur quotidien et le bonheur d’entendre chanter les psaumes (en latin, grégorien ...) l’échange des chœurs est un moment fort.
L’enfant découvre ce monde à part de notre société et reste curieux de leurs mœurs, surpris de leur gentillesse, de leur calme, de leurs connaissances énormes, de leurs actions dans le monde, de leur bonheur de vivre et tout cela avec un soleil éblouissant.
« Comme jamais le visage ne ressemble au visage, ainsi différents les cœurs des humains » (proverbe).
Anne